Terry a écrit:Bon pour finir la discussion... Berlin (comme paris)... Cette offre, en banlieue, tu l'as tout simplement pas. Et ce n'est pas son rôle je pourrais dire
C'est des approches et des offres différentes, complémentaires? Dea Loher, une dramaturge contemporaine, je l'ai d'abord découverte mise en scène à Orly; juste des lectures, en banlieue. A cette occasion j'avais eu une discussion avec l'une des actrices, elle-même allemande. J'avais raté une vrai mise en scène au Luxembourg, puis ensuite, à la Colline, au théâtre national. Mais un peu plus tard, j'ai fini par rencontrer et par discuter avec Dea Loher, l'auteure elle même.
A des Rendez-Vous de l'Histoire, à Blois, en marge et après des exposés, j'avais aussi eu des échanges intéressants, dont avec des historiens, évidemment. Et pas à Paris, donc, mais à Blois, chez les ploucs. A Toulouse aussi, chez les ruraux encore, j'avais eu un échange avec un historien de la justice, un Italien, avec quelques magistrats d'un peut partout présents à ce moment là également. Car on peut vraiment sortir, et s'enrichir aussi, autre part qu'à Paris, dans l'enceinte du périph.
Cette offre est accessible à partir de la banlieue, comme elle est accessible lorsqu'on est de la banlieue. Bien sûr, parfois il faut bouger (et même parfois autre part qu'à Paris si on tient à fouiller des matières précises, voire si on cherche à rencontrer des gens). Mais c'était pas trop le sujet, je crois?
Car il ne m'avait pas semblé que ces rassos motards visaient à promouvoir la ville de Paris et son offre, à l'intérieur du périph. Je croyais plutôt qu'ils permettaient de rencontrer un peu de monde ayant des intérêts ou une passion commune, la moto.