IDF : partageons la route !

Après une année de répression envers les deux-roues motorisés, voici enfin venu le temps de la prévention… pour deux semaines seulement. Du 9 au 22 mai 2011 s’ouvrira la « quinzaine des deux-roues motorisés » orchestré par la DRIEA (Direction régional et interdépartement de l’équipement et de l’aménagement) pour la région Ile-de-France. Au cours de cette période, une cinquantaine d’actions de sensibilisation auront lieu dans chacun des départements. Au programme : sensibilisation dans les établissements scolaires, grand week-end de prévention au circuit Carole, stages alternatifs à la sanction, etc… Une bonne initiative, certes, mais qui semble encore une fois rester à la surface des vrais problèmes.

Un point sur l’accidentologie
Pour justifier cette quinzaine, la conférence commence par un point sur l’accidentalité en Île-de-France. En 2010, en IDF on dénombrait 43 tués sur les routes et les deux-roues en représentent 37 % (ah, les sacrosaints pourcentages !) et sont considérés comme les plus fragiles, juste avant les piétons. Dans 60% des cas, ces accidents impliquent un autre véhicule. Donc on met l’accent sur le partage de la route. Mais apparemment seuls les motards doivent apprendre à partager… pour les autres usagers de la route ne sont pas concernés par cette campagne de communication.

En figure de proue de cette quinzaine : une campagne d’affichage initiée il y a quelques mois, sous le slogan « Partageons la route ». Elle présente un motard, un automobiliste, un chauffeur routier et une scootériste semblant prêts à faire l’effort de s’entendre. Une dizaine de panneaux de conseils et rappels basiques à destination des jeunes motards accompagneront les actions de sensibilisation.

La faute aux motards
« Ce qui ressort de cette campagne, c’est principalement une culpabilisation du motard », dénonce Frederic Jorge, porte-parole de la FFMC. En effet, la quinzaine des deux-roues ne porte conseil qu’aux motards et non aux automobilistes. « Pourtant, le problème est global et non pas seulement de la responsabilité des motards. Les accidents n’impliquant qu’un motard seul ne correspondant pas à la majorité ».

Source Motomag.

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