Sabri et Nathalie ayant tout dit, que vais-je pouvoir raconter de plus ?
Ayant lu, peu avant de partir que Nath et Claude annonçaient du beau temps, la folie me prend de troquer mes gants chauffants pour mes gants demi-saison et mes sous-gants (on n'est jamais trop prudent ! ).
Un coup d’œil sur mon appli météo confirme des éclaircies pour Paris et un ciel nuageux sur Rouen.
Arrivée sur le lieu de rendez-vous, je constate qu'il y a un repère d'apprentis motards tout près. Je n'avais jamais une telle concentration de gilets jaunes fluo en un seul endroit.
J'ai une pensée attendrie pour ces élèves, en me disant qu'eux aussi un jour, ils pourraient se balader en moto (voire plus si affinités).
J'ai donc retrouvé Nathalie et Sabri (rencontré au rasso de décembre dernier) au lieu de rendez-vous. J'ai eu froid aux mains mais j'avais bon espoir pour le reste de la journée.
A Meulan, nous rejoignons ensuite Claude, l'homme aux mille anedoctes, pour nous diriger ensuite vers Rouen.
Sur le trajet, nous sommes effectivement dépassés par un groupe. Il me semble avoir reconnu le blouson et la moto de François (N°7). J'ai confirmation ultérieurement qu'il s'agissait bien du groupe de ce dernier.
Ils roulaient cool, nous aussi mais on ne les a plus jamais revus.
Il y avait des routes propres et des routes sales, des routes cabossées et des routes lisses, des virages et des lignes droites, des maisons aux architectures diverses et variées, en bref, un plaisir pour les mirettes et un plaisir pour la modeste
motarde que je suis.
Nous avons même vus des animaux (wouah, un lapin ! Heu, il est bizarre la lapin, c'est un lapin géant ?
J'ai fini par décider que c'était un lama. Ben non, en fait, c'était un wallaby 
(merci Claude !)) Arrivés à Rouen, nous nous dirigeons vers le restaurant en admirant au passage la grosse horloge et la cathédrale.
Le restaurant était sympa et bon. Je me suis contentée d'un fish and chips.
Je pense que la dame a moyennement apprécié que nous occupions six places pour quatre. Vous savez, madame, le motard est encombrant !
Après le repas, nous retrouvons l'air libre. Nan mais, c'est quoi tout ce monde dans les rues ?! Je veux retourner à ma moto et rouler, rouler, rouler.
Notre GO a pitié de moi et nous voici repartis sur le chemin du retour.
Nous faisons une pause réconfortante et inopinée à Lyons-la-Forêt (dont la place du marché ressemble furieusement à celle de Milly-la-Forêt).
J'ai un moment de flottement quand le roadbook de Nathalie décide de s'envoler vers des cieux... plus hospitaliers ?
Comme je la vois poursuivre sa route, je me dis que c'est bon, elle gère (en plus, elle m'épate, elle fait ses RB avec des cartes routières papier).
Nous faisons une dernière pause dans un Mac Do
à Meulan (rien à faire, je pense que cette enseigne sera toujours dans nos vies). Sabri nous offre la boisson et un cheeseburger pour moi (j'avais faim).
Claude nous guide ensuite vers l'A13 en direction de Paris.
Je suis en 4è position quand je vois Nathalie et Sabri rater allègrement la bretelle d'accès que je réussis à prendre in extremis (après un dérapage contrôlé de la roue arrière
).Et je m'élance seule sur l'A13 en espérant que mes camarades de fortune n'aient pas à faire un grand détour.
Sabri me retrouve sur la fin de l'A13 (bouchons + interfile = Discrète en mode escargot
). Il me dépasse et m'abandonne sans aucun remord (nan, je rigole. On est potes, hein ? 
Je comprends aisément que tu avais faim et que tu sois fatigué
, moi, j'étais juste fatiguée).Bilan de la journée : du beau temps, de la bonne humeur avec une belle équipe et un super roadbook qui m'a permis de finir le rodage de mes pneus.
Nathalie, tu es un super GO.
Je ferai de nouveau une balade avec toi sans hésiter et avec grand plaisir. Merci encore.
. Je n'allais pas nous perdre 
J'aurais préféré mille fois n'avoir que le CR à rédiger. 
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