Grève des inspecteurs : 75% des permis de conduire annulés

Quelque 78% des examens du permis de conduire ont été annulés lundi, 70% mardi et 75% mercredi pour cause de grève, indique mercredi le Snica-FO, principal syndicat des inspecteurs du permis de conduire, qui a appelé à une grève illimitée depuis lundi pour réclamer une revalorisation des carrières. ( © AFP Mychele Daniau)

PARIS (AFP) – Quelque 78% des examens du permis de conduire ont été annulés lundi, 70% mardi et 75% mercredi pour cause de grève, indique mercredi le Snica-FO, principal syndicat des inspecteurs du permis de conduire, qui a appelé à une grève illimitée depuis lundi pour réclamer une revalorisation des carrières.

« Plusieurs milliers d’examens ont été annulés, mais le nombre précis des personnes concernées par cette grève est difficile à préciser en tenant compte du fait qu’en moyenne un fonctionnaire procède journellement à 12 examens pour un permis véhicule léger, à 8 examens pour un permis poids lourds et peut faire passer 26 unités par jour pour un permis moto » (le candidat motocycliste doit cumuler 3 unités pour décrocher son permis), a affirmé à l’AFP Pascale Maset, du syndicat Snica-FO.

Selon le ministère des Transports, chaque semaine entre 70.000 et 80.000 épreuves de permis de conduire sont organisées.

Ce syndicat, seul à appeler à la grève, réclame une revalorisation des carrières de ces 1.500 fonctionnaires promise, selon eux, depuis 2007.

« Nous sommes en négociations sur ce sujet depuis 2007. On nous promet tous les ans que ça va se faire, et tous les ans il ne se passe rien », avait expliqué vendredi Christian Grolier, secrétaire général du Snica-FO, « alors que parallèlement, depuis 2008 on a demandé à tous les inspecteurs et délégués de s’investir dans des réformes ».

Depuis le début de la grève, le syndicat n’a pas été reçu au ministère mais a eu un échange téléphonique, a affirmé Mme Maset.

« Le directeur du personnel du ministère de l’Ecologie et des Transports serait prêt à prendre un engagement concernant notre profession, mais pour nous ce n’est pas suffisant car nous relevons aussi de la tutelle du ministère de l’Intérieur » a déclaré Mme Maset. « Pour revaloriser nos carrières, a-t-elle souligné, il faut aussi l’accord de Bercy et de la Fonction publique ».

Source : AFP

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