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Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 14:51
par No.7
J’ai commencé à ouvrir des balades peu de temps après mon inscription sur le forum parce que j’avais du mal à trouver des sorties compatibles avec mon niveau (deux ans de permis à mon rythme sans avoir participé à une balade en groupe). Après avoir testé quelques balades, j’avais peur de trop faire attendre le groupe et d’être un boulet, on est plus ou moins souvent largué et on n’a alors personne devant soi pour ouvrir le chemin donc on ne progresse pas, on risque de rouler au-dessus de ses pompes et de se foutre au tas…

J’ai donc pris le taureau par les cornes, ou plutôt la Gladius par le guidon, et je me suis lancé. Depuis la première balade que j’ai organisé en août 2016 dans le Vexin, j’ai acquis pas mal d’expérience (22 balades organisées pour un total de plus de 4 100 km) et je voulais en faire profiter ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure merveilleuse de l’organisation de balades.

Comment devient-on un gentil organisateur ?

Devenir organisateur c’est faisable pour tout le monde, quel que soit le niveau et la cylindrée. C’est avant tout un choix personnel. Proposer une sortie nécessite un investissement plus ou moins important selon qu’on dispose d’un roadbook tout près ou qu’on en conçoive un, qu’il s’agit d’une balade d’une demi-journée ou d’un road-trip sur plusieurs jours.

Quoi qu’on en dise c’est également une responsabilité, sinon judiciaire au moins morale. C’est quand même mieux quand tout le monde est sur ses 2 roues à la fin d’une sortie.

Le type de balade

Tout dépend de votre envie, de vos disponibilités et de ce que vous souhaitez proposer. C’est la porte ouverte à toutes les initiatives : balade pour rouler (plus ou moins fort), balade pour visiter et profiter du paysage (les routes dégradées sont pardonnées pour peu que la vue en vaille la peine), balade à thème (châteaux, églises, rivières, moulins, ponts, jardins…), balade pour aller boire un verre et/ou manger, balade qui sert d’excuse pour participer à une activité (cheval, mini-moto, ciné, macramé, paintball…), balade culturelle (visite d’un musée, un monument, une expo…), balade découverte (une ville, un lieu…) ou roadtrips dans un paradis motard (les Ardennes, la Corse, le Morvan, le Jura…), la seule limite est votre imagination. Avec le nombre de membres du forum, vous trouverez toujours des gentils participants pour vous accompagner dans vos aventures motardes.

Le roadbook

Les sites internet proposant des roadbooks sont légions, à commencer par la section nos meilleurs road-books du site Motards IDF. Il suffit de taper « roadbook » dans votre moteur de recherche et vous n’avez plus qu’à faire le tri.

Personnellement, comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, je préfère les créer de A à Z. Pour ce faire, j’utilise le logiciel libre ITN converter. Il permet :
  • d’afficher le fond de carte de son choix (Via Michelin, Google, Tom Tom…) en mode plan, vue aérienne ou mixte
  • d’afficher la position des radars et des stations service
  • d’utiliser Google Street View pour voir le profil de la route
  • de fixer autant de points de passage que souhaité
  • de choisir le calculateur d’itinéraire avec les paramétrages propres à chacun (ex : routes sinueuses de Tom Tom, plus rapide de Google, découverte de Via Michelin, éviter les autoroutes, les péages…)
  • d’afficher les distances et temps intermédiaires et totaux
  • d’exporter le parcours au format de son choix (.gpx pour mon Tom Tom Rider)

L’interface est assez simple et l’utilisation intuitive (promis, je n’ai pas d’action chez eux).

Une fois une destination choisie, je scrute sur une carte Michelin les routes qui ont l’air sympa (routes vertes, épingles…). J’y place des points de passage en essayant de les joindre de la meilleure façon. Je place ensuite des points de repère où je prévois les ravitaillements de carburants (environ tous les 180 km maximum), les pauses et éventuellement le restaurant.

Pour la durée, j’essaie de varier les distances de mes sorties entre 100 km (environ 2 h / format particulièrement adapté aux débutants) et 400 km (pour une sortie à la journée). Je prépare aussi mes itinéraires pour partir en vacances en moto (trajets de plus de 400 km).

Les pauses

La distance entre les pauses dépend du rythme et de la durée de la balade. En général je prévois une pause tous les 50 km pour les balades orientées débutants et 90 km pour les longues balades.

J’essaie de trouver des parkings où l’on peut garer une dizaine de motos en toute sécurité grâce aux vues aériennes (proche d’un bar, d’un resto ou d’une station service le cas échéant). Je suis souvent contraint de modifier le roadbook pour passer par une ville pour trouver ces services.

Je compte environ 15 minutes pour une pause standard ou carburant, 45 minutes pour une pause rafraîchissement au bistrot et 1h30 à 2 h pour le déjeuner (si vous êtes plus de 4 personnes il vaut mieux réserver le restaurant).

Le rythme

Il est assez difficile de définir son rythme. Le mieux est de tester plusieurs balades et plusieurs ouvreurs pour voir là où l’on se situe. Attention, le modéré est plus proche de l’arsouille que de la promenade pépère. Ci-dessous une tentative de description des rythmes principaux pour les balades.

cool : ce rythme s’apparente à ce que j’appellerai une balade tranquille ; j’attends le groupe aux intersections et aux entrées d’agglomérations en ralentissant suffisamment à l’avance pour ne pas avoir besoin de m’arrêter. J’évite de doubler les automobilistes quitte à ralentir un peu pour leur laisser de l’avance dans les parties sinueuses. Cool n’est pas forcément synonyme de pépère, il m’arrive d’envoyer un peu dans les virolos. Ce rythme est la plupart du temps adapté aux jeunes permis ou aux 125 (mais pas débutant en 125) Je le précise alors dans la description de ma balade.

cool + : sans aller jusqu’à parler de modéré (ou alors un modéré -), ça envoie quand même un peu plus. On est susceptibles de rouler à des allures nécessitant de doubler d’autres véhicules (et pas seulement des cyclistes ou des tracteurs) ce qui nécessite un minimum de reprise et d’expérience. Le groupe est susceptible de s’étirer davantage, dans ce cas chacun s’assure que la personne qui suit ne rate pas un changement de direction, quitte à s’arrêter. Cela demande également de l’attention de la part des participants. Je profite des arrêts à un stop ou un feu pour vérifier que le groupe est au complet. Ce rythme nécessite plus d’autonomie, être capable de rouler seul sans trop se traîner et en sécurité quand on n’arrive pas à suivre, faire attention aux autres et donc de l’expérience. Ce rythme est fortement déconseillé aux débutants et aux 125 (encore plus si vous appartenez aux deux catégories).

Le nombre de participants

Je préfère fixer une limite en nombre de participants ou de motos à mes sorties en particulier quand on mange au restaurant ou qu’on s’arrête dans un troquet. D’abord, ça simplifie la vie de tout le monde (en particulier du tenancier de l’établissement), puis ça permet d’avoir un groupe plus compact sans avoir à se prendre la tête avec un tiroir ou une autre organisation. Enfin, bien que j’apprécie les grands groupes pour faire la fête (vive les rassos mensuels et annuels, les colos des bikers…), je trouve que c’est plus convivial et gérable d’avoir un groupe limité. En général je limite à 8 motos, je trouve que c’est un maximum et c’est souvent plus sympa à 5 ou 6.

Le point de rendez-vous

J’ai horreur de rouler en groupe sur autoroute, voies rapides et dans les grandes agglomérations (risque de perdre une partie du groupe, de prendre des sorties de manière précipitée…). Je choisis donc des points de rendez-vous assez éloignés de la capitale permettant d’éviter ses inconvénients. Dites-vous que si c’est loin pour vous, c’est également le cas pour moi (entre 40 minutes pour les plus proches jusqu’à bien plus d’1 heure sur les balades dans l’Est).

Par ailleurs, j’essaie de trouver des endroits où on peut faire le plein pour que tout le monde puisse le faire avant la balade et avoir une autonomie minimale de 180 km.

Je ne précise pas le lieu de rendez-vous sur le forum mais par message privé, ça évite les surprises et les invités de dernière minute. Je profite de l’occasion pour refiler mon numéro (de téléphone, pas le 7), ce qui peut s’avérer utile en cas de pépin.

La publication de la sortie

Bon, vous savez où, quand, comment, combien… y’a plus qu’à poster. Je prépare d’abord le post de description de la sortie pour éviter d’avoir des inscrits avant d’avoir tout dit. Pour cela, rien de tel que le bouton « nouveau sujet » sur la page balades motos.

Ensuite, y’a plus qu’à ajouter l’évènement dans le calendrier des prochaines sorties et éditer la présentation pour y coller le lien vers le calendrier.

Vous trouverez tous les conseils nécessaires dans l’annonce Proposer une sortie ? Mode d’emploi et aide. Respectez scrupuleusement les consignes, Grand Schtroumph veille au grain !

La liste des participants

Je mets à jour le premier post dans la description de la sortie avec la liste des participants (merci aux gentils participants de vérifier s’ils sont sur la liste, ça évite d’attendre des gens qui ne viendront pas parce qu’ils n’ont pas vu qu’ils y figuraient).

Concernant le nombre je ne fais pas d’exception même pour les amis (qui commencent maintenant à être assez nombreux sur le forum) pour éviter tout risque d’arbitraire et préserver le caractère limité du groupe.

Le jour J – mes astuces d’ouvreur

Plus qu’une astuce, une règle : arriver à l’heure (et même avant si possible). Faire connaissance avec les gens qu’on ne connaît pas, essayer de se retrouver les prénoms/pseudos de ceux qu’on sait qu’on connaît.

Une fois que tout le monde est là, ou à l’heure prévue en cas de retardataire(s), faire un petit briefing pour rappeler les caractéristiques de la sortie, la logistique (pauses, ravitaillement, restauration…), le rythme et les conseils de roulage.

On trouve plein de conseils sur le site de Flat Fab dans les articles de la série « rouler en groupe ».

Pour suivre le roadbook, ne connaissant pas très bien la région et ayant une mémoire de poisson rouge, je me fie à mon GPS. Il m’arrive parfois d’avoir des ratés qui se traduisent par des tours de rond-points, des chemins plus ou moins carrossables (forte pente, faible largeur et absence de revêtement) ou encore des visites de lotissements. Quand on rate un changement de direction, il vaut mieux continuer et faire une boucle ou un demi-tour en sécurité que de planter un freinage de trappeur et de surprendre tout le groupe.

Concernant la position des participants dans le groupe, je conseille, au moins pour le départ, de mettre les moins expérimentés / moins rapides en tête de groupe. Ça a l’avantage de pouvoir s’adapter à leur rythme, de les rassurer et de les faire progresser. C’est aussi là en général qu’on roule le moins vite puisqu’on subit moins l’effet élastique (quand l’ouvreur est à 90 km/h, il n’est pas rare que les derniers roulent à plus de 120 pour rattraper). Après un temps d’adaptation, par exemple à la première pause, j’informe les participants qu’il est alors possible de dépasser pour se mettre derrière l’ouvreur et s’en donner à coeur joie dans les virolos. Pour les mordus de vitesse, la queue de peloton est tout aussi réjouissante puisqu’on peut laisser partir le groupe et les rattraper à son rythme.

Sur la conduite pour ouvrir, j’essaie (la plupart du temps et surtout en cool) d’accélérer et ralentir progressivement pour éviter l’effet élastique. Après, rien empêche de pousser les rapports de temps en temps pour permettre à tout le monde de se défouler. Je ne roule jamais au maximum de mes capacités. Je pars du principe où je n’ai pas le droit de me planter même en cas d’imprévu. Il faut tout et toujours anticiper au maximum (voitures en sens inverse qui coupent la trajectoire, engin agricole, cycliste ou gravillons en embuscade dans un virage aveugle…).

Je vérifie de temps en temps dans mon rétro (en ligne droite) que j’ai bien un groupe derrière moi, même s’il m’est arrivé une ou deux fois de faire demi tour puisqu’il n’y avait plus personne derrière. Je profite des arrêts aux intersections pour vérifier que le compte est bon.

Il ne faut jamais oublier qu’on ne roule pas seul mais qu’on a un groupe derrière. Ainsi, il faut éviter les dépassements hasardeux, si on est le seul à pouvoir doubler, on attend un moment plus propice (en particulier à l’approche d’une intersection et d’un changement de direction). Ouvrir un groupe demande beaucoup d’attention entre le pilotage, le guidage et la surveillance de la troupe. En général, on finit la balade bien fatigué.

Et après ?

Une fois la balade terminée, le boulot n’est pas fini, il faut encore récolter les remerciements et les compliments (ça, j’avoue que c’est de loin le meilleur aspect) mais aussi les remarques et commentaires qu’on a moins envie d’entendre mais qui permettent de s’améliorer. Une fois rentré chez soi (parfois après plus d’une heure de chemin) et après avoir graissé la chaîne, il faut encore rassurer ses proches et ouvrir le compte rendu.

Si vous êtes arrivé à ce paragraphe, je vous remercie de la patience dont vous avez fait preuve pour la lecture de cet article. N'hésitez pas à laisser vos remarques et commentaires.

:signe:

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 15:39
par Relworp
Très bien ce thread ;) , plus qu'une "expérience", ça pourrait être une discussion pour une base de tutoriel dans la partie organisation.
J'ai jamais organisé ici, mais à de nombreuses reprises fait "ouvreur" ou "traceur" de road-book (sans forcément organiser la logistique autour) dans d'autres groupes, je me permet donc quelques remarques, l'organisation étant la même partout.

No.7 a écrit:Le roadbook
[...]
Personnellement, comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, je préfère les créer de A à Z. Pour ce faire, j’utilise le logiciel libre ITN converter.

Clairement pour moi, LE must pour tracer un road-book, y compris dans des coins inconnus, notamment en choisissant un fond de carte Michelin, dont le code couleur est très parlant quant à la sinuosité des routes (routes en pointillés blanc-rouge < blanches < jaunes < rouges, avec un plus pour les routes à bord vert !). Un petit coup de clic-droit / Streetview permet en plus parfois d'avoir une idée de la largeur de la route, de son revêtement (même s'il peut avoir changer depuis), du paysage, etc...
Quelques remarques toutefois :
- ne pas placer de points de passage DANS les villes et villages : en cas de bouchons, travaux, marché, fêtes foraines, inversion de sens interdit, certains GPS (Tomtom notamment) vont vous imposer de passer SUR le point malgré tout. Le mieux est de placer 2 points (hors agglo.) au début et à la fin de chaque route que vous souhaitez parcourir.
- si le fichier doit être partagé avec d'autres personnes, vérifier en utilisant plusieurs moteurs de calculs d'itinéraires (Via Michelin, Google, Tomtom) que les parcours ne sont pas trop différents entre chaque, sinon, l'un va vouloir aller à droite, l'autre à gauche... au risque d'éclater le groupe, ou de ne pas prendre les routes choisies. Au besoin, rajouter des points, ça coute pas grand chose (Tomtom est limité à 48, après il découpe le fichier en plusieurs RB).

No.7 a écrit:Les pauses
La distance entre les pauses dépend du rythme et de la durée de la balade. En général je prévois une pause tous les 50 km pour les balades orientées débutants et 90 km pour les longues balades.

Plutôt que la distance, je parlerais en temps ; 1h30 entre les pauses, c'est bien, notamment si la route est technique ou qu'il fait froid ou très chaud.
2 à 3h sans pause, c'est risquer l'accident de fatigue et de déconcentration, peut-être pas pour vous qui devez rester vigilent devant (la route, le GPS ou le suivi de road-book, les rétro, compter les participants, ça tient en éveil), mais pour ceux qui vous accompagnent et finissent par vous suivre "au radar".

No.7 a écrit:Le rythme
Il est assez difficile de définir son rythme. Le mieux est de tester plusieurs balades et plusieurs ouvreurs pour voir là où l’on se situe.

Indépendamment du rythme (la vitesse) instantanée, il faut aussi considérer le rythme moyen, pour évaluer la durée totale du road-book ; il s'agit pas de vouloir faire 600km de montagne avec un groupe de 20 personnes dans la journée, sans vouloir finir à la bougie ou en passant 3h au resto, ça va pas le faire.
Plus le groupe est important, plus les routes sont difficiles et plus la vitesse moyenne sera basse : en moyenne, passé 4~5 motos, il faut compter une moyenne (hors vraies pauses) de 50km/h dès que les routes sont un peu sinueuses, ou étroites ou bosselées, même pour un groupe au rythme "sportif" ; en effet, si la tête du groupe fait la cadence, la vitesse moyenne est elle -si on veut perdre personne- imposée par la queue du groupe (comme le troupeau de gnous :-|), et c'est pas parce que ça roule très fort devant que la moyenne kilométrique est haute. Un groupe hétérogène tire aussi la moyenne vers le bas, et si ceux de devant (et l'ouvreur) se reposent régulièrement pour attendre ceux de derrière, ceux de derrière au contraire ne s’arrêtent jamais car ça repart souvent à peine arrivés ; d'où les pauses régulières impératives !
Sur du roulant, en plaine, avec visibilité, ou pour un petit groupe très homogène, la vitesse moyenne peut grimper à 60km/h, voire 70km/h pour les groupes intimistes et les cul d'acier aux gros réservoirs, mais c'est très rare (où à des rythmes instantanés digne de la suppression de permis permanente).

J'ajouterai un point :
Les ravitaillement essence
Toutes les motos n'ont pas le même volume de réservoir ou la même consommation (qui dépend en plus du pilote, et pas que du rythme cool / modéré, y'a des gens qui consomment + à rouler moins vite cas, ils plantent les freins en entrée de virage, et soudent comme des sourds en sortie = + grosse conso. qu'un rythme "enroulé" potentiellement plus rapide) ; de fait tous n'ont pas la même autonomie.
S’arrêter faire le plein peut parfois revenir souvent, et dans certaines zones montagneuses / désertiques, y'a pas des stations tous les 20km ; il faut :
- prévoir ou prévenir de l'autonomie minimale requise pour faire le RB (au besoin, adapter le RB à l'autonomie mini. ou embarquer un bidon),
- faire en sorte que tout le monde fasse systématiquement le plein à chaque ravitaillement (ça coute pas plus cher de mettre 2 fois 5litres que 10 litres) ; ou alors, ceux qui jugent de par leur autonomie pouvoir attendre jusqu'au prochain, libre à eux... y compris de tomber en panne et ne pas être attendus dans ce cas :siffle: . Il n'y a rien de plus galère que de s’arrêter pour tous à une station, pour que 50 ou 100 bornes plus loin (quand t'as pas prévu d’arrêt), y en ai un qui manifeste son besoin de faire le plein, qu'il n'avait pas jugé utile de faire à l'arrêt précédent. :claque: A moins d'avoir largement de quoi faire plus de 2 fois la distance entre 2 arrêts essence prévus, tout le monde fait le plein, même pour une petite quantité.

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 16:00
par No.7
Merci pour ta contribution dont je partage toutes les remarques sauf pour le TOM TOM mais le mien (rider 400) a l'air unique puisque j'ai parfois plus de 50 points et ça ne split pas et il ne sait pas lire le .itn mais prend le .gpx qui n'oblige pas à passer exactement sur le point.

Pour le partage du roadbook, je ne suis pas fan (sauf si plusieurs groupes) après ça reste une base. J'utilise la fonction route la plus rapide de Tom Tom pour avoir un aperçu de ce que va faire mon GPS qui est réglé de base sur cette fonctionnalité et je rajoute des points si il faut pour éviter les autoroutes et voies rapides.

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 16:15
par Relworp
Le fonctionnement des GPS est propre à chaque marque, et à chaque modèle (voire même chaque version de soft interne) ; j'utilise pour ma part jusqu'à maintenant un vieux Tomtom GO 720T de voiture, parce qu'il a l'avantage d'avoir une sortie son filaire en prise jack (abandonnée après au profit de la vente de Rider 2 fois plus chers), ce qui permet des écouteurs dans le casque, sans se farder un kit bluetooth (cher, lourd, volumineux et source de bruits aéro à l'extérieur du casque).
A chacun de faire avec son modèle ; il faut juste connaitre le mode de fonctionnement ou les limites de son GPS, et globalement ceux des autres si partage il y a. ;)

Pour le partage de road-book, tout dépend des aléas et du mode de roulage ; en cas d'éparpillement involontaire du groupe, de retour anticipé d'une partie du groupe pour cause de fatigue / météo, ou en cas de défaillance du GPS de l'organisateur/ouvreur, ça peut être très utile, ou si l'ouvreur est susceptible de changer en court de route (les plus rapides peuvent être amenés à vouloir passer devant, s'ils ont le RB ; faut juste être clair dès le départ : un ouvreur bien défini, ou celui qui veut ouvre, à condition de suivre le RB initial.).
Ça peut aussi tout simplement permettre pour ceux qui en sont équipés derrière de visualiser un peu la route (soit le prochain virage :siffle: soit simplement voir si on aborde une portion rectiligne, ou une série de virolos pour se pouvoir placer à leur guise dans le groupe selon le terrain), qu'ils aient une idée du km restant, etc...
On peut aussi tout simplement dissocier les rôles d'organisateur, et d'ouvreur ; je veux dire qu'on peut très bien s'occuper de la logistique, l'organisation, les réservations, tracer le road-book, sans se sentir le niveau d'ouvrir la route d'un paquet de motos (par ex. pour des gens connaissant bien un coin, mais avec encore trop peu d'expérience, de "rythme" ou de confiance pour gérer tout ça), et donc filer le RB à quelqu'un d'autre qui se chargera d'ouvrir (ça ouvre le champ à plus d'organisateurs et de terrains de jeu).

J'avais le RB à la virée de dimanche dernier sur les bords de Seine, alors que c'était Will971 l'ouvreur ; ça nous a permis de confirmer / infirmer quelques points bizarrement placés (imposant des détours et demi-tour pas utiles, ou quand les info. du Garmin de Will n'étaient pas claires), ça m'a permis à l'occaz de passer devant :angee: sans risquer de rater une bifurc'. Par contre, il comprenait pas qu'on prenait le bac et me proposait le détour... :o

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 17:05
par Vincent_rubber
Très bons (et longs) posts et je m'aperçois que j'ai du faire partie de ta première balade. No.7. C'était un plaisir de débuter avec toi.

Mes conseils : les pauses. Je rejoins relworp car il y a deux impératifs très importants. La fatigue bien sûr mais aussi la vidange personnelle. Plutôt que le nb de km, je suggère une pause après un certain temps de roulage.

L'utilisation des outils du net pour la préparation des RB permet de gagner du temps, proposer plus de balades et beaucoup d'autres GO font de même. En revanche, certaines autres teams de motards ou même dom94 restent au papier et à la reconnaissance. Il serait intéressant d'avoir leur avis.

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 17:10
par zebaronne
Très très intéressant, j'ai tout lu !
Merci de ces conseils / partage d'expérience.
Un jour j'aimerais bien me lancer, je vais donc suivre avec intérêt ce fil !
:cool2:

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 17:15
par TNP94
Trop long à lire tous ces posts :rool: , je suis adepte des échanges limités à 160 caractères :siffle:

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 17:31
par Relworp
TNP94 a écrit:Trop long à lire tous ces posts :rool: , je suis adepte des échanges limités à 160 caractères :siffle:

Faut se contenter de Twitter, et pas aller sur les forum alors. :langue:

Vincent_rubber a écrit:L'utilisation des outils du net pour la préparation des RB permet de gagner du temps, proposer plus de balades et beaucoup d'autres GO font de même. En revanche, certaines autres teams de motards ou même dom94 restent au papier et à la reconnaissance. Il serait intéressant d'avoir leur avis.

La définition de road-book sur papier ne change pas grand chose pour l'organisateur ; c'est une méthode comme une autre.

En revanche, la rédaction de la "feuille de route" qui va avec -en l'absence de GPS- pour suivre ce road-book c'est ça qui change beaucoup, que ce soit à partir d'une carte papier, puis d'une saisie sous un logiciel de navigation (GoogleMap, ViaMichelin,...), ou à la main dans :
* un tableur,
* un traitement de texte,
* ou encore sous un petit soft dédié à l'édition de road-book façon rallye routier par ex. : ça existe, on avait ça -si c'est accessible sans login- dans mon groupe de potes par le passé. Tu saisis le kilométrage, la route courante, la route à prendre, la direction à suivre ou le cap, les villes étapes, les raisons des pauses (pipi/glouglou/manger/pétrole), etc... et ça te crache un truc formaté comme ça que tu peux imprimer, et même distribuer aux participants :
Image

Et surtout, la façon d'organiser cette feuille de route, c'est propre à chacun, en fonction de la connaissance ou non du terrain, du sens de l'orientation, des panneaux de direction qu'on est susceptibles de trouver ou pas in-situ, de la capacité d'impro. en cas de changement d'itinéraire imposé (travaux, route barrée, etc...).

Clairement, une feuille de route papier, c'est assez personnel à interpréter ; certains se contentent d'un carte Michelin sur le réservoir et de leur mémoire, d'autre d'une liste de villes & villages à suivre, d'autres d'info. beaucoup plus détaillées.
Du coup, c'est aussi beaucoup plus dur à partager qu'un fichier informatique, car c'est encore plus interprétable (déjà que les différents moteurs de calcul d'itinéraire arrivent à faire des choses différentes, alors des humains ;) ) : pour le coup, en cas de road-book papier, je pense que le traceur du road-book et l'ouvreur devraient être la même personne (à moins d'une feuille très détaillée ou que les 2 aient échangé sur le format de celle-ci), l'échange des rôles est plus difficile.

Tiens, un exemple de ce que je m'étais fait par le passé pour la route des Grande Alpes en grande partie en solo : 1700km de montagne sans GPS sur seulement 3 pages de feuille de route dans le Bagster (les cartes Michelin en secours dessous) :
Image - Image - Image
Ça m'avait demandé quelques heures de boulot et quelques cartes Michelin à la bonne échelle, tout ça...

Maintenant, je préfère le GPS ; je bosse (moins) en amont, et je me laisse guider ensuite, sans trop me préoccuper de la route, d'où je suis, etc... ça permet aussi d'emprunter des routes petites difficiles à trouver, car mal signalées, nécessitant de nombreux changements de direction, ou de traverser des villages, lotissement, etc... pour les débusquer. Et la tête des locaux quand tu te pointes dans sur route à chèvres au fin fond du trou du cul de la France, où ils voient que leurs voisins, avec la meule et son barda, guidée au GPS, c'est juste excellent. :D
A la carte papier, c'est plus de l'improvisation et parfois la découverte au hasard, s’arrêter demander aux gens, changer de plan, se paumer et voir un truc imprévu ; une autre philosophie, ni meilleure ni pire.

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 18:12
par Visley
pas mal ce topic! ça m'a donné envie de découvrir ITN converter (on va attendre encore un peu avant d'organiser des balades :p )

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 20:21
par Dom94
@Vincent: ce n'est pas parce que l'on préfère suivre une carte que se faire guider par le GPS que la préparation du trajet est différente. J'utilise aussi un ordinateur, des sites de roadbook, des cartes électroniques, Google street, etc.
C'est le convertisseur qui est différent, pour moi c'est imprimante, stabilo rose et stylo-bille quand je veux faire propre et éviter de faire trop de demi-tours. Autrement, c'est de tête juste en suivant la carte Michelin sans annotations, cela favorise l'improvisation et la découverte, mais il faut un minimum de sens de l'orientation et surtout regarder les panneaux... c'est en général ce que je fais sur des balades de dernières minutes.
J'utilise beaucoup ViaMichelin, mais le bouton qui permet d'avoir le même code couleur que sur les cartes Michelin a disparu récemment.

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 20:45
par Relworp
Dom94 a écrit:J'utilise beaucoup ViaMichelin, mais le bouton qui permet d'avoir le même code couleur que sur les cartes Michelin a disparu récemment.


La charte graphique du site ViaMichelin semble avoir changé, et plus se rapprocher de ce que fait Google, que des anciennes cartes papier ou atlas routier au 1:200.000. :cry:

Mais sur ITNConverter, tu as les choix de fond de carte, et il subsiste toujours pour le moment l'option "[Plan] ViaMichelin Classic", qui pour les échelles ou plutôt niveaux de zoom équivalente à du 1.5cm=10km à 1.3cm=2km (sur mon écran de PC de 24" du moins), restent avec une vue et un code couleurs à l'ancienne. :)
C'est bien suffisant pour les routes qui tournent, les niveaux de zoom + forts n'étant utiles qu'en ville ou presque.

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 20:53
par bandit78500
P.......n faire la route des cols en 125 ça doit pas être triste :lol:

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mar 22 Aoû 2017 23:06
par titou77
hello
n07, merci pour ce super post qui je trouve très interressant :cool2:

je me vois dans certaine de tes lignes, je fonctionne de la même manière pour ainsi dire sauf que j'utilise copilot.

Le rider 400 est-il top pour toi?????

au plaisir de rouler à tes côté ;)

a+

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mer 23 Aoû 2017 12:02
par Ira
Vraiment pas mal du tout ce post !
Merci pour ton partage, très bons conseils :)

MessagePosté: Mer 23 Aoû 2017 12:54
par Timal971
Merci #7 ^^. On fonctionne pareil.
Pour ma part essentiellement "arsouille".

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mer 23 Aoû 2017 13:43
par No.7
titou77 a écrit:Le rider 400 est-il top pour toi?????


Après un peu moins d'un an d'utilisation et plus de 15 000 km, voilà mon avis :

  • niveau fixation c'est top, ça ne bouge pas d'un poil
  • possibilité de le relier à la batterie de la moto avec un câble en Y
  • au niveau de l'autonomie lorsqu'il n'est pas branché sur la batterie ça tient plutôt bien pour une demi journée mais pas beaucoup plus
  • pas de problème d'étanchéité sous la pluie par contre, mais c'est peut-être dû à l’inclinaison du gps sur ma moto, quand il pleut bien, l'eau se concentre dans un coin de l'écran et l'affichage ramène au menu au détriment de la navigation en cours
  • quelques incompréhensions entre lui et moi dans certains carrefours un peu complexes notamment sur des échangeurs et des sorties multiples sur voies rapides ou dans certains carrefours giratoire (parfois, l'affichage est trop lent par rapport à ma vitesse de passage du giratoire)
  • je n'utilise pas le mode route sinueuse en Ile de France, il te fait prendre des routes très inconfortables et de nombreux changements de direction dans les agglos. Par contre je l'ai utilisé une fois dans les Ardennes et le parcours était top (c'est plus facile de trouver des routes sinueuses là-bas)
  • je l'utilise toujours en mode parcours le plus rapide mais j'importe mes itinéraires faits sur ITN converter
  • pour me rendre aux points de départ il fait bien le travail (il faut juste penser à lui dire d'éviter les péages sinon il me fait prendre le duplex A86 pourtant interdit aux motos)
  • possibilité d'avoir des parcours alternatifs (3 propositions)
  • il n'est pas trop relou quand on zappe un point, au bout d'un moment il passe au suivant
  • par contre c'est un sale mouchard et il enregistre ta vitesse max et moyenne de la journée, d'une période et de tous les trajets (données que tu ne peux pas effacer pour la dernière)

En gros il est cher (450 € en promo version + avec antivol et support pour mettre dans la voiture) mais il fait bien le travail

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mer 23 Aoû 2017 21:07
par Faress
Super ce grand recap No7. Je plussoie sur la plupart des points.

Surtout: ne pas doubler à l'arrache car derrière ce sera pire; Ne pas faire demi-tour n'importe comment, hors virage, en visibilité (les sportives et les courts sur pattes ;) entre autres demandent plus de temps pour tourner...).

Je n'ouvre pas non plus de grand groupe à la classique, sans tiroir (<12, j'ai une préférence pour 8). Plus il y a de participants, plus il y a des chances que quelqu'un ne surveille pas son rétro et n'attende pas celui derrière lors du changement de direction, s'il se laisse distancer ou s'il a un souci (oui, certains n'attendent pas car préoccupés de rester dans la roue de la moto de devant).
S'arrêter à une intersection pour regrouper le grand troupeau créer un bouchon et gêne les autres utilisateurs. Et hors de question qu'une moto bloque la circulation pour faire passer le convoi de motos.
Par contre, le tiroir est une très bonne méthode pour un grand groupe, lorsque les participants comprennent les règles et jouent le jeu.

Pour l'essence, je table plutôt tous les 150km. Il y a même des motos qui nécessitent des pleins plus souvent :?

Au final, ouvrir une balade doit rester un plaisir.

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mer 23 Aoû 2017 21:39
par titou77
Merci pour l'info

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Ven 25 Aoû 2017 13:39
par Jinasta
J'en profite pour adresser un très grand merci aux ouvreurs et aux fermeurs, ceux avec qui j'ai déjà roulé, mais aussi à tous les autres. :vroum: ça a toujours été un très bon moment !
Se faire plaisir en faisant plaisir aux autres mérite bien ... allez, .... une grosse bise à tous et à toutes :love:

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Ven 1 Sep 2017 05:53
par gaz94
j'ai organisé plusieurs week end sur d'autre forum
road book papier ( vielle école ) :mrgreen:
le rytme est different , plus cool , car j'ai les yeux sur mon réservoir , même si j'ai tout ça dans la tête ,
pour les grandes lignes
le GPS doit être pratique , on s'occupe de rien et il suis bien la route ,
MAIS un CON qui me donne des ordres dans mon oreilles :cry:
c'est le progret , il faudra que je fasse un essai :mrgreen:
MERCI a vous qui organisez de belles ballades sur ce FORUM
j'en ai fait trois et cela ,c'est très bien passé
:cool2:

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Ven 1 Sep 2017 15:07
par jack95600
Merci pour ce post François
j'apprécie toujours les sorties avec toi , il faudra un jour ou tu as du temps me former sur ITN :siffle: , j'ai récemment acheté un TomTom RIDER 410 :yeehaa: .

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Mer 6 Sep 2017 12:58
par mrverdur
Toujours au top tes sorties du départ a l'arrivée et même après :cool2:

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Ven 10 Nov 2017 15:04
par Izz
Je débarque et j'avoue n'avoir pas lu tous les posts en détails mais je ne crois pas avoir vu le nom... moi j'utilise Tyre to travel.

La base est googlemap et ils ont un partenariat avec Tomtom mais il est possible d'exporter l'itinéraire sous n'importe quel format existant (je n'utilise donc plus itn converter) ce qui me permet de partagé avec les utilisateurs d'autres gps type garmin.

Vraiment appréciable avec cet outil c'est que ça donne le temps estimé 'moto' en fonction du relief qui se révèle quasiment toujours exact en particulier pour les tracés vraiment viroleux (cols et autres)

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Sam 18 Nov 2017 13:05
par karineZX10R
J'ai tout lu, et ton post est super ! J'utilise aussi ITN converter en amont, sur les routes choisies, je fais en + quelques clics droits pour visualiser la "view google maps", qui me permet d'avoir une idée de l'état de la route et la sinuosité en photos (bien que la "google car" est passée il y a déjà quelques années, mais globalement, c'est assez fiable).

Une fois le roadbook fini (pour 200 km de RB, je mets environ 3 heures mais ils sont tip top !), je l'injecte directement dans mon téléphone grâce à une application, qui reste pour moi la meilleure, notamment parce qu'elle permet un nombre de points de passage illimités, j'ai nommé COPILOT (idem je n'ai pas d'actions chez eux).

Certes, c'est payant environ 20 €, mais une seule fois, et après on peut la garder à vie en se créeant son compte. ET pour 10 € de +, on a la version avec l'état du traffic et les radars "zone de dangers". Il sera aussi important de prendre une batterie externe ds les 40 € pour avoir assez de batterie sur son tél toute la journée (cela reste moins cher qu'un GPS au total).

Avec la version "Android", en reliant mon câble USB entre le tel et l'ordinateur, je retrouve mon roadbook rapidement, en l'important dans le téléphone, et ensuite j'ouvre l'application COPILOT et le roadbook se lance tout seul. Il reste juste à vérifier que les points de passage prévus sur ITN Converter via mon PC, sont exactement les mêmes que ceux dans mon téléphone avec COPILOT car parfois, il peut y avoir quelques décalages, cela restant assez rare.

Par contre, le seul "point noir" de COPILOT est qu'avec un Iphone, cela ne fonctionne pas, on est obligé de se "faire" la saisie du roadbook point par point directement dans l'application.

Dernière chose : pour le lieu de la pause, j'essaie de choisir un endroit proche d'une boulangerie, pour les gourmands ;)

PS : ah bon, tu graisses la chaîne avant de partir, mais comment ? Hihi... ! allez, je ne balance pas la photo "dossier" ;-) lol

Ton post va sûrement motiver des motards à se lancer dans l'organisation des virées :-)

Re: Mon expérience d’organisateur de balade sur Motards IDF

MessagePosté: Sam 18 Nov 2017 18:13
par communicator
karineZX10R a écrit:Avec la version "Android", en reliant mon câble USB entre le tel et l'ordinateur, je retrouve mon roadbook rapidement, en l'important dans le téléphone, et ensuite j'ouvre l'application COPILOT et le roadbook se lance tout seul. Il reste juste à vérifier que les points de passage prévus sur ITN Converter via mon PC, sont exactement les mêmes que ceux dans mon téléphone avec COPILOT car parfois, il peut y avoir quelques décalages, cela restant assez rare.

Pour avoir une précision très fine du placement des points de passage avec Copilot, j'utiliser "routeconverter" téléchargeable là :

http://www.routeconverter.com/downloads/fr

Il offre une précision de 1 m, ce qui permet un positionnement des points de passage super précis. De plus il permet aussi de convertir le road book en .TRP (format de fichier de Copilot).

@ No.7 et @Relworp

Peut-être devriez-vous "compiler" les contenu de vos posts et de demander aux modo d'en faire un Sticky du forum ?

Sinon je vous remercie pour ce fil de discussion qui résume parfaitement le boulot d'organisateur de balade. En n'étant un moi-même (voir mes carnets de voyage sur ce forum), je sais le travail que représente d'organiser des balades et combien il est essentiel que les participants fassent des remerciements à la hauteur de ce travail....de bénévole en plus.

Bravo les gars !